jeudi 25 décembre 2008

2008.

Ca fait un an que je me tâte à faire un blog. J'ai même acheté un nom de domaine, tout ça, et puis je ne me suis jamais motivée à le faire. Et puis aujourd'hui, le 25 décembre, allez hop, je me lance.

Quoi de mieux pour commencer un blog qu'un récap de l'année précédente?

J'ai débuté l'année 2008 en gerbant 2007 au fin fond de mes toilettes, chose que j'ai trouvée très représentative car dans mes souvenirs, j'avais passé une année de merde. Il faut savoir que j'ai une mémoire de poisson et une tendance à oublier les mauvaises choses, contrairement à mon père qui me dit souvent "qu'on ne s'ennuie pas avec moi" - je ne saurai vous le dire, je ne sais plus.

Pour définir mon année, je suis obligée de me référer à mon calendrier de conquêtes. Non pas qu'elles soient si nombreuses, mais elles sont toujours rattachées à des anecdotes très marrantes (que je vous épargnerai toutefois).

En janvier 2008, j'étais en colocation dans un studio de 25m² avec mezzanine avec un homosexuel (son orientation sexuelle est très importante, parce que d'une, je ne peux pas vivre avec un hétéro et deux, bah c'est plus marrant avec un homo). Nous n'avions pas d'intimité à proprement parler, mais cela ne nous dérangeait pas, on faisait à l'époque partie d'une bande de potes très soudés et tout le temps collés ensemble. Ouais, les uns couchaient avec les autres, ça devait jouer.

Fevrier 2008, vacances à Lyon pour mon anniversaire. Je suis amoureuse de cette ville, où tout me semble plus simple, les gens plus heureux et plus ouverts et où le froid n'est pas si dérangeant. On ne manque jamais de choses à faore, j'ai vu l'expo Keith Haring d'ailleurs, et la Croix Rousse est devenue mon QG.

Avril 2008, début d'une nouvelle vie avec un nouvel emploi dans une agence de location saisonnière. Création de ma propre société, début de la vraie vie active. Fierté.

Juillet 2008, j'ai renoué avec mes anciens amis de lycée. L'année précédente, j'avais décidé de faire la morte et ne plus parler à personne, 6 mois après je me suis rendue compte que j'avais été très conne. J'ai d'ailleurs couché avec un ami, connu en seconde. C'était on ne peut plus awkward, ça m'apprendra à baiser avec des gens qui m'ont vu grandir.

Août 2008, mon coloc quitte le nid pour retourner chez sa mère, sans véritable explication. Explosion de notre groupe - enfin, plutôt éjection de ma personne. Incompréhension et tristesse, guéris par un make-over de mon appart en trois jours avec une température d'environ 40°C - la peinture séchait dès l'application du rouleau, ça a donné un effet artistique non désiré mais pas dégueulasse au final. Vacances à Paris avec mon père, "weekend gastronomique" dira-t-on. Puis, je me case au bout d'un an et demi de célibat - je ne saurai expliquer le pourquoi du comment, je crois que j'étais bourrée ce soir là.

Septembre 2008, je passe chargée de développement pour la boîte. En soi ça a l'air palpitant, en vrai c'est chiant, c'est une boîte de lunatiques, on se croirait dans amour gloire & beauté tellement il y a de rebondissements. Je couche avec un mec autre que le mien, ça ne me fait ni chaud ni froid, il me quitte, je suis contente, je me mets avec l'autre.

Octobre 2008, l'autre est un enfoiré affectif, je passe à un mec bossant dans le gros oeuvre, rencontré dans un bar, a priori un bon plan, mêmes blessures sentimentales bla bla, mais le sexe c'est pas ça, il est encore amoureux de son ex (vous connaissez l'expression "rebound girl"?) mais il me présente à ses parents, le paradoxe quoi, bref il finit par me quitter à 3h du matin devant tous ses potes.

Novembre 2008, ça tombe bien, un des mecs avec qui je l'avais trompé me court après, hop en une soirée alcoolisée c'est réglé. Comme ça m'a pas l'air d'être un enculé (quoique mon instinct m'a souvent trompé ces derniers temps) je lui fait un speech comme quoi je ne sais pas être fidèle (si, si, je suis une fille bien, je joue cartes sur table) et je suis volatile et j'ai des problèmes psychologiques et même que je suis hystérique (J.D. Nasio) mais tout ça lui importe peu et hop, en couple. A noter qu'au bout d'un an et demi de célibat, d'un seul coup je ne suis pas restée seule plus d'une semaine en quatre mois. Entre temps j'ai démissionné, ma supérieure et amie et une des deux seules personnes stables ayant été virée (les histoires de cul avec le patron c'est jamais bon), ça me bouffait trop l'ambiance, les petites boîtes avec les vieux aigris c'est de la merde, surtout quand t'as 18 balais et des piercings sur la gueule et que tu parles mieux anglais qu'eux.

Décembre 2008, je suis embauchée dans un fast food que tout le monde connaît bien, youpi, enfin, avec la conjoncture actuelle je suis quand même contente d'avoir décroché un CDI, mais qu'est-ce que c'est fatiguant putain! Accros aux chiffres d'affaires, tout le monde s'imagine que foutre une boisson et un sandwich sur un plateau c'est facile mais en fait nan. Je cherche désespérément un appart dans ma ville de naissance, une ville du Sud avec la mer et un Vieux Port et un sublime accent, ça te dit quelque chose? Mais putain qu'est-ce que c'est cher! Les gens achètent plus, ils sont trop pauvres, alors les loyers augmentent. En passant, rencontre papa / copain aux urgences, et ouais, ils ont passé six heures dans une salle d'attente pendant que moi je me faisais traiter une intoxication alimentaire (diagnostic réalisé par mon humble personne, parce qu'après deux cent prises de sang et une radio personne savait ce que j'avais). Bref, allers-retours constants entre ville bourgeoise et ville natale, fatigue, speed, et pas le temps de voir les fêtes arriver! Et voilà Noël c'est fini et putain, tant mieux.

Au final, une année pas dégueulasse, quelques lignes rajoutées sur mon CV, beaucoup de cuites et beaucoup de larmes, beaucoup de leçons apprises aussi. Pour une fois, j'ai pas passé le mois de Décembre à me morfondre, c'est une bonne avancée.

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